Villages

Les bâtons d’encens de Bảo Khê


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Selon la croyance populaire, les volutes de fumée de l’encens seraient le seul moyen de communication entre le monde des vivants et celui des morts. Du coup il y a des villages un peu partout au Vietnam qui produisent ces porteurs de messages vers l’au-delà.                     

Dans ce village situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Hanoi, sur la rive ouest du fleuve rouge, toutes les étapes de la fabrication des bâtons et des spirales d’encens peuvent être suivies. Presque toutes les maisons du village, des plus modestes aux plus cossues, pratiquent cette activité,  à différente échelle, de la fabrication à la main à la production à la machine (très artisanale toutefois).  Partout les bouquets de bâtonnets rouge framboise sont mis à sécher à même le sol des ruelles, alors que les tortillons plats sont alignés sur des rangées de claies dans les cours et les jardins.  Une aubaine pour les photographes.




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Đại Bái – village du métal 





De petits artisans y  travaillent l’aluminium. Parcours de la fabrication de la bouilloire depuis la mise en forme de la feuille, le martelage, le sertissage, lusqu'à l''emporte-pièce pour insérer les becs et le vissage de l’anse. Chaque atelier se spécialise dans une tâche unique et ce travail à la chaîne au fil des maisons se perçoit d'abord par le choc lancinant de maillets.



Des artisans plus fortunés ont ouvert des boutiques pour présenter les objets issus de la fonte du cuivre. Principalement des objets de pagode, depuis les grues, les bouddhas, les gongs, les brûle-parfums et vases en tout genre. Délicat artisanat de feuilles de cuivre repoussées sur des tables recouvertes de cires, travail de petites mains incessamment renouvelé dans des conditions de confort, d’hygiène et de sécurité minimales, il faut remarquer la précision de la facture et la qualité du savoir-faire, la jeunesse des ouvriers et la difficulté de leur tâche. On y voit aussi facilement le sertissage de motifs et enjolivures dans les pièces encore brutes.


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Les estampes de Đông Hồ



Situé à 40 km à l’est de Hanoi dans la province de Bac Ninh. on y fabrique des estampes traditionnelles sur du papier Do.


Cette activité folklorique tend à disparaitre et doit sa survie à l’initiative de quelques familles qui ont créé un centre accueillant où sont expliquées toute les étapes de la fabrication du papier et les techniques artisanales mises en œuvre.


Le reste du village se spécialise dans une activité plus lucrative et haute en couleur qui est celle de la fabrication des ofrandes en papier qui seront brûlées dans les pagodes.



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Nha Xá - village de la soie




Situé à proximité du pont franchissant le fleuve Rouge, entre les provinces de Hung Yên et Hà Nam, le village de Nha Xa, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Hanoi est connu pour le tissage et la teinture de la soie.

Dans ce village, dont l’activité connut son apogée vers 1930, beaucoup de jeunes furent envoyés en France pour faire des études et construisirent à leur retour des villas Tay, c'est à dire  sur le modèle des maisons coloniales. Certaines sont encore visibles dans le village, mais pas pour longtemps, les habitants trouvant leurs charmes surannés plutôt vétustes et inconfortables.

Promenade champêtre dans un village tranquille mais actif, rythmé par le claquement des navettes des métiers à tisser électriques. 



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Bát Tràng - village de la céramique


Depuis le 12° siècle, Bat Trang cuit des bols de faïence aux dessins bleus, des briques ou des vases ornementaux. On savait y fabriquer des objets émaillés de grande finesse à l'usage des cours impériales. Aujourd’hui encore, 86% de la population travaille dans la céramique, et la production est écoulée aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’exportation vers l’Asie et l’Europe. La visite des ateliers vous permettra de comprendre toutes les étapes de la fabrication; vous verrez également les plus hautes jarres du Vietnam, le marché aux céramiques et le temple du village.

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Đường Lâm - village préservé




Pays natal des grands héros  de l'histoire du Vietnam, tels Phung Hung (8è siècle) ou Ngo Quyen (10e siècle) populaires pour avoir chacun en son temps mis fin  à la domination chinoise dans la région, ce village est considéré comme lun des berceaux de la civilisation des Viets.

Tous les bâtimentss de la partie ancienne qu'ils soient religieux ou individuels sont édifiés en briques de latérite brute qui ont formidablement résisté au climat et au temps. Commune agricole qui produit de la sauce de soja fermentée dont les jarres à l'odeur pénétrante s'alignent dans les cours, on y visite entre autres la très étrange pagode Mia aux centaines de statues de bois ou de terre dans un décor de grottes artificielles abritées par des piliers de bois éléphantins qui portent les cicatrices du temps. 


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 Chuyên Mỹ - incrustations de nacre 




Les ouvriers assis à même le sol collent des morceaux de nacre sur un modèle en papier du dessin à exécuter et en font le découpage à l’aide d’une minuscule scie, puis à la lime.
Les fragments de nacre ainsi taillés sont posés sur la surface de bois à décorer et leur contour gravé avec un outil pointu. Puis, avec un ciseau à bois et un maillet, ils évident un morceau de bois exactement du même volume et de la même forme que le morceau de nacre qui va le remplacer.

 Les coquilles irisées et celles d'escargots rouges sont employées pour représenter les dragons, les phoénix et animaux légendaires.
Le travail est divisé entre artisans et ouvriers, chacun en effectue une partie : coupe du bois, découpe de la nacre, incrustation, polissage, laquage.  

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Sơn Đông - Sculptures d'art sacré


Le village de Son Dong est spécialisé  dans la fabrication d'objets d'art sacré en bois laqué statues, autels, chandeliers ou plateaux d'offrandes. Ses productions sont acquises pour des édifices prestigieux comme la pagode du Maître (Chua Tay), le Temple de la Littérature  (Van Mieu), ou encore la citadelle de Hué. On y sculpte de temps en temps des représentations du Buddha de plusieurs tonnes, qui demandent 3 à 4 mois de travail à une équipe de 5 ou 6 ouvriers. 

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Hà Tay -  la laque moderne

Traditionnellement tirée de la sève du laquier Rhus succedanea, la laque une fois traitée se décline en trois couleurs principales : noir (then), brun (aile de blatte ou cánh gián) et rouge (son).

De nos jours les laqueurs utilisent de la laque synthétique qui sèche plus vite et offre une grande gamme de couleurs, mais pose des problèmes d'environnement et des questions sur son usage alimentaire.


Dans la partie ancienne du village, les ateliers familiaux permettent d'apprécier la quantité de travail nécessaire pour obtenir un bel objet. Dans la partie moderne, des entreprises relèvent le challenge de la production à plus grande échelle. 

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Cu Da - Fabrication des mien (vermicelles de cana)


Dans les faubourgs de Hanoi, Cu Da est un village  qui conserve encore de belles maisons centenaires de style français ou vietanmien. On y produit des vermicelles dans de nombreux ateliers familiaux. Le long des rues tranquilles la visite explore les différentes étapes de cette fabrication, du tubercule au séchage sur les claies.

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Kieu Ky - feuilles d'or, d'argent et d'étain

Les feuilles d'or résultent du travail artisanal des batteurs. Destinées à habiller les statues, orner les sentences parallèles ou les autels, elles sont produites dans les minuscules et sommaires ateliers familiaux de ce village situé sur la rive est du fleuve Rouge. C'est un travail fastidieux, entièrement manuel, partagé par les hommes qui martèlent et les femmes qui découpent, trient et empaquètent dans une atmosphère chargée de particules métalliques  Leurs vêtements, leurs cheveux, sont constellés de poussières brillantes, particulièrement lorsqu'ils façonnent l'argent ou l'étain qui ont tendance à se fragmenter davantage. Le son rythmé des maillets est comme un fil vivant qui guide d'atelier en atelier.

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